👀 5 choses à vérifier avant d'investir en copropriété

Vous souhaitez acheter un bien en copropriété ? Bonne nouvelle ! 🌱

Avant d'investir en copropriété, il convient de vérifier certaines informations pour anticiper au mieux les futures dépenses. Pour être sûrs de ne pas vous tromper, voici la check-list des étapes avant d’investir dans un bien en copropriété. ✅ 

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1️⃣ Vérifiez la zone géographique et les infrastructures de proximité du bien immobilier 

Avant d’investir dans un bien immobilier, que ce soit pour y vivre ou pour le louer, il convient de s’assurer de faire une bonne affaire, c’est-à-dire de réaliser de la plus-value dans quelques années. Pour ce faire, quelques éléments sont à vérifier avant de signer le compromis de vente, notamment la zone géographique dans laquelle se trouve le logement et les infrastructures à proximité. 🏠

Vous pouvez notamment regarder : 

• La présence de transports en commun à proximité du bien ;
• L’existence de centres commerciaux et d’écoles à proximité du bien ; 
• Les projets d’urbanisme prévus : la construction d’une autoroute à côté du logement que vous vous apprêtez à acheter pourrait rendre plus difficile sa revente par exemple ; 
• Les fréquentations du quartier et le voisinage : est-ce calme ou plutôt bruyant ? Pour évaluer correctement cet aspect, nous vous conseillons de visiter votre logement et ses environs à différents moments de la journée.
  
  

2️⃣ Jetez un coup d’oeil à l’état de la copropriété 

Lorsque vous achetez un bien en copropriété, vous devenez propriétaire d’un logement mais aussi d’une quote-part des parties communes de l’immeuble ! Les parties communes sont définies dans le règlement de copropriété mais comprennent généralement : 

• La cage d’escalier et l’ascenseur s’il y en a un ;
• Les couloirs et corridors ; 
• Les espaces verts ; 
• Les équipements communs tels que le garage à vélo ou le local poubelles.

Pour estimer si vous faites une bonne affaire, vous pouvez donc regarder l’état de la copropriété : la façade est-elle en bon état ? Les parties communes sont-elles correctement entretenues ? Ces éléments sont d’autant plus importants si vous achetez pour louer car une copropriété en mauvais état pourrait refroidir de potentiels locataires. 🔨

Par ailleurs, si la copropriété est en mauvais état, vous pouvez vous attendre à des travaux très prochainement, qui pourront faire augmenter drastiquement vos charges de copropriété, comme par exemple un ravalement de façade ou une réfection de la toiture !

3️⃣ Étudiez la santé financière de la copropriété

Pour vous assurer un investissement locatif rentable, vous devez également vérifier la santé financière de la copropriété, notamment : 

• Le montant des charges de copropriété rattaché au lot que vous vous apprêtez à acheter ; 
• Le montant du fonds travaux rattaché au lot que vous vous apprêtez à acheter ; 
• Le montant des dettes fournisseurs de la copropriété ; 
• Le montant des impayés globaux de la copropriété : un haut niveau d’impayés peut mettre en péril la bonne tenue de l’immeuble. En effet, le syndic ne sera plus en mesure de payer les prestataires en cas d’impayés trop importants et l’entretien des parties communes sera donc délaissé.

4️⃣ Renseignez-vous sur la qualité de la gestion de copropriété 

Lorsque vous achetez un bien dans une copropriété, vous devenez automatiquement copropriétaire et membre du syndicat des copropriétaires. Cela signifie que vous devez payer des charges de copropriété à la hauteur de votre quote-part des parties communes, mais également que vous avez du poids dans la prise de décision de votre copropriété, notamment car vous assistez aux assemblées générales. 

Ainsi, il est important de se renseigner en amont sur la qualité de gestion de la copropriété auprès de vos futurs voisins. En effet, la loi de 1965 dispose que toute copropriété doit être gérée par un syndic. 

 
Toutefois, il existe deux modèles de syndic : 
 

• 👀 Le syndic professionnel : ici, la gestion de la copropriété est confiée à une société externe en échange du paiement d’honoraires. Les syndics professionnels peuvent également facturer des frais annexes, notamment en cas de vente, de demande de photocopies ou d’envoi de documents ou encore de tenue d’une assemblée générale extraordinaire. Pour ne pas avoir de surprise, nous vous recommandons de jeter un coup d’oeil au contrat du syndic en place et à la grille tarifaire qui détaillera toutes les prestations proposées par le syndic et leurs tarifs ; 

 

• 👁 Le syndic non-professionnel : en optant pour ce modèle, un ou plusieurs copropriétaires gèrent l’immeuble. Ce modèle regroupe le syndic bénévole et le syndic coopératif. En syndic bénévole, un seul copropriétaire est élu en qualité de syndic pour gérer la copropriété. Il peut être éventuellement assisté du conseil syndical. En syndic coopératif, la nomination d’un conseil syndical est obligatoire puisque légalement, c’est le président du conseil syndical qui est le syndic. Dans les faits, tous les conseillers syndicaux participent à la gestion de la copropriété, ce qui permet plus de flexibilité, des économies de charges et plus de réactivité dans la gestion. 

💡 Bon à savoir : Certaines solutions accompagnent les syndics non-professionnels à gérer leur copropriété de A à Z à l’instar de Matera. Vous pouvez consulter les avis de Matera en cas de doute !



5️⃣ Vérifiez les installations de l'appartement 

Enfin, dernier point et non des moindres : nous vous recommandons fortement de vérifier les installations de l’appartement avant de signer quoi que ce soit. 

En particulier, il s’agit de :

• L’état de la plomberie et des équipements type chaudière ou encore chauffage ;
• Les diagnostics immobiliers, notamment le diagnostic de performance énergétique (DPE). En effet, si le logement a une classe énergie E, F ou G au DPE, alors il sera concerné par des interdictions à venir suite à la promulgation de la loi Climat et Résilience, notamment l’interdiction d’augmenter le loyer, l’interdiction de la mise en location ou encore l’interdiction de mise en vente. Vous serez donc dans l’obligation de réaliser prochainement des travaux de rénovation énergétique, ce qui peut représenter un certain coût ! ;
• La qualité de l’isolation thermique et acoustique. N’oubliez pas non plus de regarder le type de chauffage : nous vous conseillons, dans la mesure du possible, de choisir un immeuble où l’individualisation des frais de chauffage a été instaurée. Cela permet généralement de réaliser des économies et d’être maître de sa consommation ;
• Les éventuels travaux nécessaires.
   
  Et voilà ! Vous êtes paré(e) pour signer un compromis de vente ou une promesse de vente. 🌱